Par-delà les chagrins du Cœur Qui assaillent mon être un peu trop négligé, Au-delà des matins où la Peur Grisaille mon paraître sur ceux qu’il me faut ériger…
Je conçois que le malin de mon Heure traître Peut sceller sa porte lorsque je m’abandonne sur ta Paix, Je perçois que le satin des bonheurs de l’Être Peut bercer sa note par le kiosque qui résonne sur le Vrai.
Pardonne-moi d’avoir projeté ma lâche berne sur ta simple laine, Par le reflet de l’Inestimé il fait valoir sa propre peine, En oubliant la madone confiance De celle qu’il aime.
Ma sœur, Pardonnes-moi encore pour le soir de ma tierce peur, Décloisonnes-moi le sort de pourvoir ta liesse fleur, Et toisonnes-moi d’or par le savoir d’une tendresse sans malheurs.
Puisse mon cœur me pardonner D’avoir sonner le glas du regret Et puisse ton cœur me raisonner De voir façonner le plat du repaît
Puisse le Cœur libre de l’Amour lumière S’émanciper en Toi et tout autour de Toi Sur l’heure qui vibre Pour la nouvelle ère. (I)