04 sept. 04 00h26
Un jour, pleine de gaité et enjouée
Me promenant dans la forêt enchantée
J'ai vu , au clair-obscur des arbres dressés
Des yeux luisants, me regardant danser
Il me fixa des yeux très sublimées,
Sa curiosité fut encore bouche bée !
Il pensa à ma robe et s'écriait :
Son Altesse Isis a une robe dépliée
Je me dis que j'aurai dû la repasser
Que sous ses yeux je me suis ridiculisée
Mais je continue mon chemin, pressée,
Rêveuse et aimée, je me remis à danser
Quelques petits pas et longues enjambées
Puis le décor autour se met à tournoyer
En harmonie avec la nature je demeurerai
Jusqu'à la fin de mes jours je danserai
Pour son regard aguichant
Fut il éventuel amant,
Je danse à faire bruler
Ses passions inachevées.
Discrètement, tendrement, dans un soupir,
Je m'approche de lui, pour un instant
Me surprends à le parcourir, et le temps
D'un regard, de quelques mots je le désire
Mais lui soudain se dérobe
Est-ce encore la faute de ma robe?
Mais non, il va, il vient,
Dans la foret, sans but certain
Il marche désormais sur les plaines abruptes.
Au ciel de mes errances me montre mes fautes.
Et de quelques mots, aidé par le vent,
M'entoure, me murmure, le destin qui m'attend.
L'eternelle magie, du moment,
Se desagrège, lentement.
Doucement, mon reve prend fin,
A la lueur du matin !
Mon esprit allait s'éveiller
Avec quelques difficultés
Quand soudain je me souvins
Nous étions dimanche ce matin !
C'est le jour des tourments, de la foi
Et des passions, le jour où tant de fois,
Je me suis remise en question. Je te crois
Et ne veux que toi, sur mon chemin de croix.
*** 04 sept. 04 00h27 : message édité par isis ***